Par Hamid Dahmani.
Brièvement, Il faut juste deux mots pour résumer un bla-bla somnolant et frustrant. Oui, Juste deux petits mots pour abréger une litanie ennuyeuse qui nous fait tourner la tête. En clair, deux mots raisonnables seulement pour sonner le glas des moulins à paroles qui nous cassent les pieds depuis l’ère de « Daqious ». Juste deux vocables pour raccourcir une discussion pleine de petits détails insignifiants. En deux mots, on peut clore un débat interminable sans fin, débité juste pour enquiquiner comme d’hab les plus sensés. En deux mots, on peut tout expliquer sans trop s’étaler sur des sujets monotones qui pourrissent la vie des malchanceux.
Les gens sages qui ne parlent pas beaucoup ont libéré la parole et le pays en décidant, à partir de deux mots, de terminer une lourde tâche. Deux mots et tout le monde sera heureux d’en finir avec toutes ces inepties qui font durer la médiocrité sur terre. Exactement, Il ne faut que deux simples petits mots pour tracer le contour du parfait qui fera le bonheur des malaimés. Un mot plus un mot égal une paire de mots utiles pour donner du vent aux pieds des gens indésirables.
Depuis le temps que les pénuries se sont installées dans la durée dans ce « pôvre » pays, rien ne va plus à la maison. Au lieu de remplacer la médiocrité par de la pure intelligence, pour hisser le niveau, on continue à observer la bête passivement. Pourtant, avec deux mots, on pourrait neutraliser pacifiquement tous les insuffisants qui nous oppressent. Des paroles et encore beaucoup de paroles stériles fabriquées par la langue de bois pour faire durer le dictat de l’incompétence. Pour nous simplifier la vie, deux mots de vérité sur la réalité amère. Les piètres discours moribonds et les détours astucieux pour enfariner les niais de cette époque ne valent pas deux mots de sincérité. Deux mots pour abréger les séquelles de la langue de bois. Deux mots pour raccourcir les discours fleuve sans éloquence. Juste deux mots plaisants. Dites amen.
H. D.