Depuis que l’entité sioniste existe, avec la complicité criminelle de puissances occidentales gérant le monde, les jeux internationaux, dont les plus illustres, prônant la paix et la solidarité entre les peuples, les Jeux Olympiques, sont devenus objets de marchandages commerciaux économiques et surtout géopolitiques entre les mains de ces puissances.
Israël, en quête de reconnaissance par certains États arabes encore épris des principes de justice et du droit international des peuples colonisés, dont on connait le puissant fondateur et soutien, le lobby sioniste qui domine les secteurs militaro-financier et médiatique mondiaux use de tous les moyens pour parvenir à son objectif sacré. L’Algérie qui a enduré un colonialisme de peuplement de 132 ans des plus barbares est un des pays visés par ce lobby criminel parce que fidèle à son principe de soutien aux peuples colonisés, dont le peuple palestinien dont l’État, la Palestine, endure une occupation de peuplement depuis plus de 78 ans. Comme une poignée de pays arabes encore dignes, l’Algérie ne reconnait l’existence d’Israël tant que ses dirigeants persistent à dénier les droits nationaux du peuple palestinien qui vit depuis près d’un an, un génocide sans précédent à Gaza mené par cette entité criminelle persistant à défiant le monde avec le soutien et l’aide des pays occidentaux, en tête les USA.
Les jeux olympiques étant un tremplin parmi tant d’autres, pour cette entité de marquer des points dans sa course à la reconnaissance, ses nombreux promoteurs usent de tous les moyens dont la corruption, les chantages divers et les menaces pour se mettre en valeur. Ainsi, inscrit au sein de l’Europe sans figurer géographiquement dans ce continent, Israël « travaille » à ce que ses représentants sportifs, toutes disciplines confondues, soient programmés pour affronter ceux de pays opposés à sa reconnaissance politique, en tête l’Algérie. Par deux fois au cours des dernières éditions des JO (Tokyo en 2021 et Paris en 2024), cette entité a manœuvré en coulisses pour que ses sportifs soient confrontés à ceux des nôtres et, curieusement, dans une discipline noble, le judo. Si en 2021, le judoka algérien Fethi Nourine (catégorie des moins de 73 kg) avait déclaré forfait aux JO de Tokyo pour ne pas avoir à rencontrer son adversaire israélien, un certain…. Tohar Butbul, écopant lui et son manager de 10 ans d’exclusion des jeux internationaux, cette fois-ci, le même judoka sioniste (une malédiction !) a été « tiré au sort » pour affronter son vis-à-vis algérien Messaoud Redouane Dris, sur lequel beaucoup d’espoirs reposaient pour offrir à son pays une médaille. Les promoteurs de l’entité sioniste comme leurs soutiens au sein de la fédération internationale de judo et du Comité olympique international (CIO) ne l’ignorent pas. Cette fois-ci, le judoka algérien sachant qu’en cas de retrait, sa carrière sera brisée à l’image de son compatriote Nourine, n’a pas opté pour le retrait pour ne pas rencontrer son adversaire honni. Il a été déclaré inapte à la compétition à cause de son poids dépassant de … 400 grammes les 73 kg requis ! Du coup, des « observateurs » sportifs en France, pays organisateurs des JO et sionistes, accusent l’athlète algérien et son entourage d’avoir fomenté cette astuce éviter de rencontrer son adversaire. « L’Algérien Messaoud Redouane Dris, qui devait affronter lundi 29 juillet l’Israélien Tohar Butbul aux JO 2024 de Paris, a été retiré du tableau pour avoir dépassé le poids de sa catégorie des moins de 73 kg, selon les organisateurs et la fédération internationale de judo ce dimanche 28 juillet. Il a été pesé à 73,4 kg et son nom apparaît barré du tableau sur le site de la fédération internationale, alors que les judokas font en général tous les efforts pour entrer dans leur catégorie de poids », écrit ainsi, un média public français. Et de se demander pour enrober son info de doute : « Un excès de poids ou un refus de combattre » ? Pour ce média et bien d’autres, le judoka algérien pourrait s’exposer à de lourdes sanctions pour avoir négligé de surveiller son poids. Quant aux israéliens, devenus subitement des défenseurs de la morale et de l’esprit sportif alors que leur armée commet depuis des décennies des carnages en Palestine occupée, ils ont dénoncé ce qu’ils ont appelé le comportement antisportif de l’athlète algérien. Ainsi, ce qu’on appelle « le comité olympique israélien » estime que « la délégation israélienne continuera à concourir en gardant à l’esprit les valeurs olympiques. Nous pensons que ce type de comportement n’a pas sa place dans le monde du sport ».
On croit rêver devant tant de candeur venant d’une clique dont les crimes de guerre et contre l’humanité en Palestine sont un « sport national ».
A. M.