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Retraités algériens en France : le mépris du droit… et de l’Arabe

PAR MOHAMED TRIKI

En cette époque où la France revendique fièrement ses valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, des décisions gouvernementales récentes suscitent la controverse et l’indignation. Les nouvelles mesures imposées aux retraités algériens, les obligeant à résider en France pendant neuf mois par an pour conserver leurs allocations, telles que l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) et l’Aide Personnalisée au Logement (APL), sont non seulement sévères mais aussi discriminatoires. Cette politique contraste violemment avec le traitement réservé à la communauté israélienne, qui est exemptée de ces exigences. Cette discrimination flagrante exige une réponse ferme et objective, tant de la part de la société civile que de l’État algérien, qui se doit d’intervenir auprès du gouvernement français pour réexaminer cette décision arbitraire.

Les nouvelles exigences : une injustice inacceptable

L’obligation pour les retraités algériens de résider en France pendant neuf mois chaque année pour conserver leurs allocations sociales est profondément injuste. Pour ces retraités, qui ont passé de nombreuses années à contribuer à l’essor de l’économie française, cette mesure constitue une restriction sévère à leur liberté de mouvement et de choix de vie. Nombre d’entre eux souhaitent passer une partie de leur retraite en Algérie, auprès de leurs proches. Cette obligation de résidence prolongée les isole de leurs familles et les empêche de jouir pleinement de leurs années de retraite.

La suppression des allocations : un acte de précarisation

La suppression de l’ASPA, de l’APL et d’autres aides sociales pour les retraités algériens est un coup dur pour une population déjà vulnérable. Ces allocations sont essentielles pour leur permettre de vivre dignement. En les privant de ces ressources, le gouvernement français les pousse vers une précarité accrue, les exposant à des difficultés financières insurmontables. Cette décision, justifiée par des arguments budgétaires, ignore totalement l’impact humain et social sur les individus concernés.

Une politique de discrimination : l’exemption de la communauté israélienne

Ce qui rend la situation encore plus révoltante est l’exemption de la communauté israélienne de ces mêmes exigences. Alors que les retraités algériens doivent se plier à des règles strictes et voir leurs droits amputés, les retraités israéliens conservent leurs avantages sans condition de résidence. Cette inégalité de traitement est une forme de discrimination institutionnalisée qui viole les principes mêmes de justice et d’égalité que la France prétend défendre. Il est inacceptable que deux groupes de personnes, ayant tous deux contribué à la société française, soient traités de manière aussi inéquitable.

L’impact humain et social

Les conséquences de ces mesures pour les retraités algériens sont dramatiques. Privés de leurs allocations, ils se retrouvent souvent dans une situation financière précaire, incapables de subvenir à leurs besoins essentiels. Cette situation génère également un stress psychologique immense, en plus de l’isolement social dû à l’éloignement forcé de leurs familles en Algérie. En contrastant avec le traitement réservé aux retraités israéliens, cette situation crée un sentiment de profonde injustice et de discrimination.

L’intervention nécessaire de l’état algérien

Face à cette discrimination flagrante, il est impératif que l’État algérien intervienne. En tant que protecteur de ses citoyens, le gouvernement algérien doit engager des discussions avec la France pour exiger un réexamen de cette décision arbitraire. Cette intervention devrait viser à restaurer les droits des retraités algériens et à garantir un traitement équitable pour tous. Les relations bilatérales entre la France et l’Algérie doivent être mises à profit pour trouver une solution juste et humaine à cette situation.

En conclusion, les mesures imposées par le gouvernement français aux retraités algériens, contrastant avec l’exemption accordée à la communauté israélienne, révèlent une politique de deux poids deux mesures indéfendable. Pour rester fidèle à ses valeurs, la France doit réexaminer cette décision et assurer un traitement équitable à tous les retraités, indépendamment de leur origine. L’État algérien a un rôle crucial à jouer pour défendre les droits de ses citoyens et promouvoir une solution juste et respectueuse de la dignité humaine. Seule une réponse ferme et concertée pourra mettre fin à cette injustice flagrante.

M. T.

2 thoughts on “Retraités algériens en France : le mépris du droit… et de l’Arabe”
  1. Mon article sur les retraités algériens en France met en lumière des préoccupations légitimes concernant les nouvelles exigences de résidence pour conserver les allocations sociales.
    Mon article souligne l’impact humain et social de ces mesures, en insistant sur leur caractère discriminatoire et les difficultés qu’elles engendrent pour les retraités algériens.
    Mon article présente plusieurs points:

    1. **Analyse des conséquences humaines et sociales** :
    Je voulais décrir comment ces mesures affectent négativement les retraités algériens, soulignant leur vulnérabilité accrue et l’isolement social.
    2. **Comparaison avec une autre communauté** :
    La comparaison avec la communauté israélienne, qui est exemptée des mêmes exigences, renforce mon argument sur la discrimination et l’injustice.
    3. **Appel à l’action** :
    J’invite à une intervention de l’État algérien, des représentants de la communauté algérienne de France et de la société civile, pour chercher des solutions concrètes.
    En résumé, mon article met en lumière des injustices importantes.

  2. il est vrai que cette décision des autorités françaises fera mal au retraités. Il est aussi vrai que ceux qui ont choisi de donner les meilleurs années de leur jeunesse à la France doivent assumer leur choix. Venir à 60 ans passés en Algérie avec ses 1000 ou même 2000 euros qui seront échangés au marché parallèle et « profiter » après des produits subventionnés par l’argent de la collectivité locale n est pas juste. L’Etat pourrait se tenir à leurs côtés s ils consentent à recevoir leurs retraites /leurs pensions en dinars.

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