À l’instar de toute l’Algérie, le chef-lieu de la wilaya de Chlef a vu une foule impressionnante arpenter les rues principales de la ville. Les citoyens Chélifois, venud du quatre coins de la région, se sont rassemblés près de l’Assemblé Populaire de la Wilaya pour entamer une marche à laquelle ils ont participé dizaines de milliers. La marche qui a débuté à 11h intervient suite à la guerre d’extermination perpétrée par l’entité sioniste contre le peuple palestinien. Les citoyens ont exprimé les positions fermes et constantes de l’Algérie vis-à-vis de la cause palestinienne.
Approché par Le Chélif, Abdelhak Wachemi, spécialiste en Droits de l’Homme et des Minorités, nous dira ceci : « Je suis sorti manifester aujourd’hui avec mes compatriotes algériens pour dénoncer les attaques sionistes sur la bande de Gaza qui ont commencé le 7 octobre 2023 et qui vont certainement se poursuivre avec la complicité voire l’assentiment des Occidentaux. Ces massacres brutaux et ces crimes odieux commis contre des civils non armés doivent être condamnés par la communauté internationale parce qu’ils constituent une violation flagrante des dispositions du droit international et du droit international humanitaire». Ce même spécialiste estime que la dernière attaque sur l’hôpital El-Maamadani est une preuve suffisante qui montre le vrai visage de l’occupant sioniste en Palestine.
Slimane Benbouali, biologiste, vient de Taougrite, une ville située au nord-ouest de Chlef. «Je suis venu manifester ici au chef-lieu pour dénoncer les atrocités commises de l’armée de l’entité sioniste ; celle-ci dévoile son véritable visage, celui d’un état génocidaire qui s’en prend sans vergogne à la population civile et qui tue sans discernement enfants, femmes, vieillards, civils désarmés et travailleurs humanitaires.»
Amina Chaieb, avocate, a indiqué pour sa part que «depuis le début du conflit armé, les sionistes ont entamé une opération vengeresse et meurtrière, en bombardant sans discernement et sans retenue depuis plus d’une semaine une ville fortement peuplée. La communauté internationale doit agir dans les plus brefs délais pour éviter le drame humain qui se déroule dans la bande de Ghaza. Il s’agit d’un crime de guerre, voire de crime contre l’humanité, puisque toutes les conventions internationales précisent que les écoles, les hôpitaux, ainsi que les installations civiles ne peuvent être prises pour cibles en cas de conflits armés».
Dans le même contexte, plusieurs association et partis ont marqué leur présence à cette marche. Nous citons le parti du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le Front El-Moustakbal, en plus de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), l’Organisation nationale des enfants de Chouhada (ONEC), l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM), l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), l’Observatoire national de la société civile et les Scouts musulmans algériens (SMA).
A. Mohamedi