L'Algérie de plus près

Fibda 2023 : pourquoi pas des festivals similaires dans les autres wilayas ?

Le Festival international de la bande dessinée d’Algérie (FIBDA) continue de drainer un public très nombreux. Jeunes et moins jeunes prennent d’assaut chaque jour les stands d’exposition à la recherche de livres, revues et autres objets dédiés aux héros culte de la bande dessinée internationale.

Malgré le prix élevé du ticket d’accès (400 DA pour les adultes et 200 DA pour les enfants), l’affluence est nombreuse. Nous avons mis plus de 15 minutes pour enfin avoir notre bracelet d’accès. Des malins ont réussi à se faufiler à l’intérieur des lieux. Il faut dire que les agents de sécurité ont joué le jeu, beaucoup ont ouvert les barrières à leurs amis, camarades et proches… Une perte sèche pour l’organisateur.

N’empêche, les tricheurs sont nombreux mais la majorité des visiteurs s’est acquitté de la dîme. Et pour cause, il y avait tant à découvrir à l’occasion de cette 15e édition, qui se poursuit jusqu’au 8 octobre avec la participation d’auteurs et de créateurs de 10 pays.

Dès les premières heures, le public de la bande dessinée, composé de jeunes et de créateurs algériens, a commencé à affluer sur le site du festival. Une série d’éditeurs algériens et de professionnels du neuvième art y présentent des expériences de narration dessinée, qui transmettent différentes histoires locales et mondiales célèbres.

Un public jeune et friand de nouveautés

Les différents stands du festival présentent des publications littéraires et artistiques dans le domaine de la bande dessinée d’éditeurs algériens, tels que les publications de la Casbah, l’Agence nationale de publication et de publicité (Anep) et « Daliman », en présence de la revue spécialisée « Ghomaida », ainsi que d’autres espaces interactifs tels que l’espace de jeux vidéo et l’atelier de dessin numérique rapide.

Dans le stand des Etats-Unis, un atelier sur les techniques de dessin de bande dessinée américaine a débuté en présence de trois noms bien connus dans le domaine : l’artiste Alétha Martinez, dessinatrice du super-héros « Black Panther », et ses compatriotes Shawn Martinbrough et Sara Gomez Wooley.

Placée sous le slogan « L’édition des jeunes », le 15e Fibda accueille plus de 80 auteurs et éditeurs de plusieurs pays avec à l’honneur, le personnage iconique et historique du conte algérien « M’quidech ».

Un festival à « exporter »

Selon de nombreux citoyens rencontrés sur les lieux, le FIBDA devrait aussi se tenir, sous un autre format, dans d’autres wilayas du pays pour peu que les autorités en charge de la promotion de la culture mettent les moyens. Un visiteur venu avec plusieurs de ses enfants, nièces et neveux, estime que la bande dessinée et les arts graphiques connexes comme caricature, illustration, édition et produits dérivés sont très appréciés par les citoyens, notamment les jeunes générations. Pour lui, organiser des manifestations dédiées à ces arts dans les wilayas de l’intérieur ne serait que bénéfique à la jeunesse. Elle permettront selon lui de découvrir de nouveaux talents en leur ouvrant des opportunités de se faire connaître et éditer.

Les éditeurs de bande dessinée offrent des réductions de prix très alléchantes
Le FIBDA, une opportunité pour les jeunes créateurs de BD

L. C.

2 thoughts on “Fibda 2023 : pourquoi pas des festivals similaires dans les autres wilayas ?”
  1. La culture est le parent pauvre dans cette région et hormis l’excellente initiative de créer un salon national du livre à chlef et initiée par les éditions du cheliff,aucune action n’a été entreprise pour concrétiser le programme promotionnel approuvé par la wilaya pour la réalisation de festivals touristiques et culturels à chlef,tenes,dahra,marsa chaque année

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *