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Produits de consommation courante : les prix déboussolent le consommateur

Le poivron vert, la tomate, la tomate industrielle, la salade verte et d’autres aliments de large consommation continuent de voir leurs prix flamber. A Chlef, les citoyens désespèrent de cette situation qui n’a que trop duré.

Les principaux acteurs ne cessent de se renvoyer la balle, et c’est le producteur qui est toujours montré du doigt. Dans les bus, au marché, dans les places publiques, à la sortie des magasins de grande surface, les consommateurs ne parlent que des prix des pois-chiche, des lentilles et du riz qui dépassent les 380 DA pour les deux premiers aliments, pourtant de large consommation et les 160 DA pour le troisième. D’habitude, selon un sexagénaire, les foyers dont les salaires ne suffisent pas pour tenir jusqu’à la fin du mois se contentent de consommer des lentilles ou du riz. Qu’en sera-t-il si jamais cette tendance haussière des prix des légumes secs et aliments continue sur sa lancée ?

Les prix des produits sources de protéines ne sont pas en reste : le poulet dont le prix ne dépassait pas, dans le pire des cas, les 150 DA le kilo, s’affiche à plus de 330 DA et le plateau d’œufs de 30 unités est cédé à plus de 550 DA.

Pour ce qui est du prix du poisson, mieux vaut mieux ne pas en parler car même les fonctionnaires et cadres moyens ne peuvent se le permettre. La sardine atteint allègrement les 500 DA pour les dépasser parfois. Pour le poisson blanc, il faut compter plus de 1500 le kg pour la dorade et le loup de mer. Quant à la crevette et l’espadon, il faut débourser plus de3500 DA pour un kilo.

Au marché de détail de Bensouna à Chlef, la tomate destinée à la transformation ou tomate industrielle, se vend à 80 DA le kg contre 100 à 120 DA pour la tomate de table. Le prix du poivron vert varie entre 80 et 100 DA le kg, la pomme de terre rouge est proposée entre 50 et 65 DA.

Pour ce qui est des fruits de saison, le raisin s’affiche à 250 DA et la figue à plus de 350 DA. Même la figue de barbarie est en train de jouer dans la cour des grands : 150 DA la douzaine ! La pastèque, le melon, les pêches et les prunes sont loin d’être à la portée des consommateurs aux revenus moyens.

La flambée des prix s’est fait sentir, ces derniers temps et si cela se poursuit de cette façon, on craint que la rentrée sociale ne soit très chaude.

Abdelkader Ham      

One thought on “Produits de consommation courante : les prix déboussolent le consommateur”
  1. Le citoyen est délaissé, livré pieds et poings liés aux spéculateurs qui s’enrichissent d’une façon spectaculaire, tellement rapide qu’on ne comprend plus qui revendique le plus et prendre tout cela une nouvelle race de riche est apparue qui achète tout quel qu’en soit le prix, on les rencontre devant les boutiques de poissons, de fruits et les boucheries, boutiques devant lesquelles le citoyen moyen ne fait que passer sans se rincer l’oeil, tellement les produits exposés sont très très hors de sa portée

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