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Enseignement supérieur : l’anglais dès la rentrée 2023-2024

Les présidents des conférences régionales universitaires ont été destinataires ce premier juillet d’une correspondance relative à l’introduction de la langue anglaise dans l’enseignement supérieur pour l’année universitaire 2023-2024. Toutes les disciplines et spécialités sont concernées, y compris les sciences médicales.

Émanant du secrétaire général du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le document fait savoir qu’«en application des instructions du ministre et dans le cadre de l’adoption de l’anglais comme langue d’enseignement pour la rentrée universitaire 2023-2024, nous vous demandons d’organiser des réunions à ce sujet et de constituer des équipes pédagogiques selon le module ou la matière et ce, avant le départ en vacances d’été. »

La lettre précise que l’équipe pédagogique qui sera présidée par un professeur, désigné ou élu, et se compose d’un groupe de maitres de conférences ainsi que les assistants assurant les travaux pratiques et les travaux dirigés.     

De même, est-il édicté, à l’ordre du jour des réunions doivent figurer un calendrier des préparatifs devant permettre l’adoption de l’anglais comme langue d’enseignement et les emplois du temps.

Il est aussi rappelé que la commission nationale de surveillance et de suivi du programme de formation des enseignants et des doctorants en langue anglaise, présidée par la professeure Assia Kaced, effectuera durant le mois de juillet des visites aux établissements universitaires et ce, en vue de dresser le bilan de cette opération. Aussi est-il demandé aux recteurs de prendre toutes les dispositions afin d’accueillir les membres de ladite commission, de faciliter leur mission et de leur fournir les informations nécessaires.

L’opération semble se dérouler dans le sens voulu par ses initiateurs, mais elle bute toutefois sur un manque d’information criard auprès des concernés, les enseignants universitaires. C’est du moins ce que reprochent nombre d’entre eux leur tutelle, estimant qu’ils n’ont pas les qualités requises, voire incapables de se mettre à l’enseignement dans la langue de Shakespeare.

Il faut dire que la mesure a vu une levée de boucliers dans les instituts des sciences médicales où pratiquement toutes les matières sont enseignées en français.

L. C.

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