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Mauritanie : Cinq partis politiques menacés de dissolution

N’ayant pas obtenu 1 % du nombre total de voix aux élections municipales de 2023 et 2018, le Parti des Blocs Mauritaniens, le Mouvement des Jeunes pour la Patrie ; le Parti du Ribat national pour les droits et la construction des générations ; le Parti Républicain pour la Démocratie et le Renouveau (ex-PRDS d’Ould Taya); et le Parti Construction et Progrès ; sont en train de vivre leurs derniers moments. C’est ce que rapporte le journal Mauritanien Le Calame dans son édition de jeudi dernier.

Jugées insuffisamment représentatives, ces formations seront dissoutes« par la force de la loi » et vont ainsi rejoindre, entre autres, le PLEJ, le MPR et l’AFCD. Ces cinq formations ont obtenu les résultats suivants : Parti des Blocs mauritaniens, 0,87 % en 2023 et 0,35 % en 2018 ; Mouvement des jeunes pour la patrie, 0,73% en 2023 et 0,65% en 2018 ; Parti du Ribat national pour les droits et la construction des générations : 0,63 % en 2023 et 0,12 % en 2018 ; Parti républicain pour la démocratie et le renouveau, 0,61 % et 0,21 % en 2018 ; Parti Construction et Progrès, 0,32% en 2023 et 0,14% en 2018.

En mars 2019, 76 des 105 partis politiques mauritaniens avaient été déjà dissous « par la force de la loi », selon un arrêté du ministère de l’Intérieur et de la décentralisation. Et celui-ci de rappeler alors : « Sont dissous de plein droit les partis politiques ayant présenté des candidats aux élections municipales de 2013 et 2018 et qui ont obtenu moins de 1% des suffrages exprimés au premier tour de ces élections ou qui se sont abstenus de participer à ces deux consultations ».

Cette décision était fondée sur la loi sur les partis politiques dans l’incapacité de présenter des candidats à deux élections ayant obtenu moins de 1% des suffrages exprimés lors de chaque scrutin ou qui n’ont pas participé à deux élections municipales consécutives.

Selon la même source, cette mesure intervint au vu des résultats des élections municipales de Septembre 2018 et de celles organisées en 2013. Fondée sur une loi de 2012, complétée en 2018, cette décision était conçue pour limiter le nombre de partis politiques et permettre un financement adéquat de leurs activités électorales en fonction de leur poids politique.

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