Ammar Salem est originaire de la grande Kabylie. Ce jeune écrivain a participé à la troisième édition du salon du livre Hassiba Benbouali de Chlef avec son roman « Mektoub en ligne ».
Le jeune homme de 24 ans est passionné de lettres et de littérature. C’est aussi un sportif accompli qui pratique plusieurs disciplines. Comme tous les jeunes de son âge, il passe une partie de son temps à surfer sur Internet.
Le livre qu’il a présenté au salon de Chlef, « Mektoub en ligne » retrace la vie du jeune garçon Amine qui mène une vie paisible au sein de sa famille. Chouchouté par sa mère et son père, il ne manquait de rien. Son frère ainé, enseignant réputé, s’est mis à son compte, il a fait loger chez lui son père, sa mère et son frère Amine après que ces derniers eurent vendu leur maison pour aider Boualem à construire une belle maison. Amine est un lève- tôt, il sort de bon matin pour rejoindre son poste de travail, un emploi provisoire dans un cybercafé. Sa belle-sœur, soucieuse de son statut de cheffe de maison redoute qu’elle ne soit concurrencée un jour par une autre bru, capable de la détrôner, le surveillait matin et soir comme le lait sur le feu à partir du balcon. Un jour, elle remarqua que la fille des voisins s’intéresse à son beau-frère et lui sourit à chaque fois que leurs regards se croisent…
Selon Ammar, l’auteur du livre, son personnage principal n’accordait aucun intérêt pour la fille car il a fait connaissance d’une Canadienne avec laquelle il communiquait sur le net. Le jeune Amine s’intéressait plus que jamais à la femme de l’autre côté de la mer et voulait coûte que coûte la rejoindre. La maman s’opposait vigoureusement en souhaitant que son fils reste en Algérie et épouse sa voisine. La belle-sœur, quant à elle, encourageait son beau-frère de mener à bout son projet. L’étrangère invita Amine et lui versa même une somme d’argent pour les frais de voyage. Finalement, le jeune, sans se faire prier, partit en laissant derrière lui, une maman éplorée et une belle-sœur très ravie. Après un séjour de courte durée, il épousa l’étrangère.
L’auteur a excellé dans la description de la scène, il a employé des termes et des expressions faciles, aisés et accessibles. Son livre « Mektoub en ligne », édité par la maison IMAL, mérite d’être lu. Quant à Ammar, il mérite d’être aposté dans ce portrait pour pouvoir aller de l’avant et porter sa pierre à l’édifice littéraire algérien.
Abdelkader Ham