Le plus pessimiste des supporters des Verts ne s’attendait pas à ce que le baisser de rideau sur les débats du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) soit en défaveur de l’équipe nationale algérienne.
Après un parcours très honorable dès le premier match jusqu’à la demi-finale du championnat où nos représentants ont donné satisfaction, les vents ont soufflé en face lors du match final contre les Sénégalais. Quoique soutenus des dizaines de milliers de supporters, les protégés de Bouguerra ont concédé leur première défaite sur la pelouse du stade Nelson Mandela. En vérité, les Verts locaux n’ont pas démérité au vu de tous ceux qui ont suivi la rencontre dont des spécialistes. Les camarades du buteur Mahious, et malgré leur nette suprématie sur leurs vis-à-vis, ne sont pas parvenus à concrétiser les occasions qui leur ont été offertes. La percussion devant les buts manquait énormément à Meziane et consorts à cause de leur confusion entre vitesse et précipitation, le score est resté vierge tout au long des 120 minutes jouées, ce qui a contraint les deux équipes au recours aux tirs au but qui ont souri finalement, à l’équipe sénégalaise.
Avant le déroulement de la partie, tout le monde était confiant et personne ne pensait à ce que la fin soit aussi houleuse comme ce chauffeur de taxi que nous avons interrogé sur un éventuel revers des Verts : « Je suis très confiant dit-il, la prestation de l’équipe lors du dernier match était plus que rassurante, je ne sais pas si je parviens à suivre le match car je suis en route pour Tiaret, mais je suis sûr que notre équipe ne va pas nous décevoir ».
Taieb, un quinquagénaire s’empresse de rentrer chez lui pour voir le match, s’est dit être confiant quant au résultat final. Et d’ajouter : « Les gars de Bouguerra nous offriront le trophée sans le moindre doute ».
Un jeune étudiant de Chettia, de retour de Mascara, nous a livrés la déclaration suivante : « Notre équipe a montré un bon visage lors des sorties précédentes et l’équipe du Sénégal n’est loin d’être favorite pour nous stopper. Le sacre est à nous, et l’impossible n’est pas algérien ».
Dans tous les cas de figure, l’équipe algérienne, et si elle a perdu la bataille, elle n’a pas perdu la guerre. Les jeunes de l’équipe sont en train de faire leur apprentissage et plus de peur que de mal pour eux à l’avenir.
Abdelkader Ham