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Respect des règles d’urbanisme à Chlef : excès et dépassements à la cité des 500 logements

L’anarchie règne en maître dans la majorité des quartiers de Chlef où des individus s’arrogent le droit de construire comme ils l’entendent et là où où ça leur chante. Il en est qui construisent sur les trottoirs et d’autres qui étendent leurs propriétés en squattant les espaces publics. Des fois, c’est une partie de la chaussée qui est avalée, souvent des espaces verts qui sont inclus dans le domaine privé. C’est à qui engage le premier les travaux pour s’arroger le droit d’en devenir propriétaire.

A la cité des 500 logements, l’un des plus vieux ensembles résidentiels construits dans les années 1970, le les règles urbaines et de voisinage sont généralement respectées. Les bâtiments qui ne dépassent pas les 3 niveaux sont bien entretenus, en apparence, leurs environs propres si ce n’est quelques bouteilles en plastique, des sachets de chips ou de gaufrettes qui traînent ici et là, jetés sur la chaussée par « inadvertance » par des enfants et des adolescents.

On peut aussi trouver des branches d’arbres ou de palmiers entassées sur les bords des immeubles. Par ailleurs, la végétation sauvage a englouti la plupart des espaces séparant les bâtiments.

Si certains habitants ont pris l’initiative de planter quelques arbres fruitiers et décoratifs dans ces espaces et autour de leurs habitations, ce n’est pas le cas d’autres qui ont érigé carrément des dépendances sur le trottoir. Ainsi en est-il de cet individu qui a construit un garage en tôle devant sa fenêtre. Apparemment, personne n’ose le remettre sur le droit chemin.

Pourtant, la loi est très claire et n’importe quel responsable local peut intervenir pour éviter que la cité ne se clochardise. Il suffit d’une entente entre les résidants pour que l’environnement de cette belle cité change de manière radicale.

Autre remarque à propos de l’environnement : la commune devrait s’impliquer davantage en installant d’autres bacs à ordures. Le seul qui existe se trouve assez loin de la plupart des bâtiments et son contenu n’est pas enlevé quotidiennement. Ce qui ne manque pas de provoquer des désagréments aux habitants des immeubles mitoyens et aux exploitants du marché de proximité.

L. C.

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