Les travaux des réunions préparatoires de la 17e session de la Conférence de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI) se sont poursuivis à huis clos, aujourd’hui, samedi 28 janvier, à Alger, au niveau de la commission des affaires culturelles et juridiques et du dialogue des civilisations et des religions et de la commission permanente des affaires économiques et de l’environnement.
La première commission a examiné plusieurs projets de résolution sur les lieux islamiques sacrés dans les pays musulmans et non musulmans, notamment la protection de la Mosquée Al-Aqsa contre les menaces sionistes.
Dans une déclaration en marge de la réunion, le représentant du Parlement algérien à l’UPCI et membre du Comité permanent de la Palestine, Rachid Zine, a précisé que le dossier des lieux islamiques sacrés, à leur tête la Mosquée Al-Aqsa, avait été au centre du débat, notamment sur le plan juridique et humanitaire, ainsi que les incursions systématiques de l’occupation sioniste dans les lieux islamiques sacrés, soulignant que les participants avaient convenu de « la nécessité d’un soutien permanent à la cause palestinienne et aux lieux islamiques sacrés en Palestine, à El-Qods et à la Mosquée Al-Aqsa ».
Il a également été question, lors de la réunion, de la proposition algérienne de création d’un centre de sécurité intellectuelle et culturelle au niveau de Djamaâ El-Djazaïr, en tant qu’espace de dialogue islamique pour la mise en valeur la civilisation, l’identité et la culture islamiques, a fait savoir l’intervenant.
Lutte implacable contre le terrorisme
Pour sa part, le chef de la délégation libanaise, Kassem Hachem, a indiqué que le phénomène du terrorisme et de l’extrémisme religieux avait également été abordé lors des travaux, soulignant que l’expérience algérienne dans la lutte contre ce phénomène « constitue un modèle pour les pays qui sont encore en proie au terrorisme et à l’extrémisme ».
Lors de la réunion, ajoute l’intervenant, le sujet de l’extrémisme religieux, le soutien au dialogue entre civilisations, la lutte contre les dangers de la xénophobie et de l’islamophobie dans le monde, à l’instar de ce qui s’est passé récemment en Suède et en Hollande, à travers la tentative de porter atteinte au Saint Coran, ont été évoqués.
Les participants ont également convenu à la réunion de la commission permanente spécialisée dans les affaires économiques et l’environnement, d’un ensemble de projets de décisions axés autour de la consolidation de la coopération en matière de protection de l’environnement, de la lutte contre le changement climatique et de la préservation des ressources en eau.
À ce propos, le membre du Conseil de la Choura iranien, Abu al-Fadl Amoui, a indiqué que parmi les questions ayant été débattues, figure la proposition de l’Algérie concernant le renforcement de la coopération entre les start-ups des États membres, en vue de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes.
De son côté, le membre du Conseil national irakien, le député Mohamed Nour Aziz, a indiqué que la commission a examiné les voies et moyens de faciliter la coopération, l’échange commercial entre les États musulmans, ainsi que la question d’imposer les sanctions unilatérales.
Le débat s’est également déroulé, ajoute le parlementaire irakien, autour du sujet du développement économique durable et de l’échange d’expériences réussies, tout en tirant profit de manière optimale des ressources en eau entre États membres.