La 28ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) se déroulera du 25 février au 4 mars prochain, sous le thème : « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». 170 films dont 15 en lice pour l’Étalon d’or de Yennenga, le prestigieux prix du FESPACO, ont été sélectionnés sur 1 200 films.
Les films sélectionnés sont répartis dans onze sélections. Le film d’ouverture est intitulé « Bravo, Burkina », une œuvre cinématographique du Burkinabo-Nigérian de la diaspora, Oyéjidé Walé. Dans la catégorie « Long métrage », 14 films ont retenu l’attention du comité de sélection, parmi lesquels deux œuvres de Burkinabè, a relevé Moussa Alex Sawadogo.
Il s’agit du documentaire de Chloé Aïcha Boro avec pour titre : « Al Djanat/Paradis originel » et « Or de vie » de Boubacar Sangaré. Le film « Sira » de la réalisatrice burkinabè Apolline Traoré va être, selon les organisateurs, en compétition pour l’Étalon d’Or de Yennega, parmi 15 films choisis dans la catégorie « Long métrage- fiction ». « Au niveau du Burkina Faso, nous avons sélectionné une trentaine de films sur 84 films. Ce qui montre que la production burkinabè est forte et dynamique. Le Burkina Faso est le pays le plus représenté dans cette sélection », a laissé entendre le délégué général du FESPACO. La catégorie « Burkina shorts et long métrage, fiction et documentaire » enregistre 12 productions burkinabè et la catégorie « animation », 16 films dont deux burkinabè. Dans la catégorie « Compétition », onze films sont en lice dont celui de la Burkinabè, Nadié Wabinlé qui est un documentaire intitulé « Les scarifiés ». Concernant le « Court-métrage », 31 films sont en compétition dont trois fictions burkinabè.
Au titre des autres catégories, il y a celle dite « films des écoles de cinéma » qui sera représentée avec 22 films.
Pour ce qui est des autres catégories, il y a la catégorie série TV qui comprend 11 films, catégorie films d’animation (16 film), la catégorie panorama (14 film) et la catégorie films du Burkina (12 films).
Le choix du thème de cette édition se justifie en raison de la situation sécuritaire au Burkina Faso. Au regard de ce contexte sécuritaire très difficile, le délégué général du FESPACO, Moussa Alex Sawadogo, avait assuré le 13 janvier dernier, dans une conférence de presse dédiée à l’événement, que toutes les dispositions sont prises en vue du bon déroulement du Festival qui a été conduit par des membres de jury qui viennent de partout dans le monde.
Cette biennale du 7e art africain, doit-on préciser, coûtera environ deux milliards FCFA.