On les retrouve pratiquement dans toutes les villes du pays. Abandonnées dans des parkings, sur des accotements, voire des trottoirs, dans des espaces attenant à des immeubles d’habitation de banlieue, parfois dans des rues huppées au cœur des villes, des voitures, parfois en parfait état, souvent à l’état de ferraille, encombrent les lieux et se dégradent au gré des ans, sans susciter la moindre réaction des autorités publiques.
Et le phénomène est vécu partout à travers le pays. Même dans les douars éloignés, ces voitures sans propriétaire déclaré existent en grand nombre.
Outre qu’elles enlaidissent l’environnement, ces véhicules à l’abandon sont parfois utilisés comme lieux de débauche par des délinquants, à l’intérieur desquelles ils s’adonnent à leurs vices, loin des regards. Il en est même qui en font des abris permanents.
« Que faire de ces épaves ? » se demandent certainement les citoyens, heurtés par la présence insolite de ces moyens de locomotion pendant des mois, parfois des années, dans leurs quartiers. Beaucoup se demandent d’ailleurs si ce ne sont pas des voitures volées …
Il est clair que les services de voierie de la commune et la police urbaine sont les premières concernées par ce phénomène qu’ils sont censés éradiquer au plus vite. Les fourrières communales sont l’endroit indiqué pour recevoir ces véhicules. Au besoin, ils pourraient être vendus aux enchères, passé un certain délai et après affichage dans les communes.
Pour que l’opération réussisse, il est du devoir des citoyens de signaler à qui de droit la présence de ces épaves et d’exiger que leurs quartiers en soient débarrassés. On ne sait jamais.
L. C.