Dans un communiqué publié ce jeudi, le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations invite les opérateurs économiques activant dans le secteur de l’importation destinée à la revente en l’état, à déposer le programme annuel prévisionnel d’importation pour l’exercice 2023, avant la fin de janvier en cours, au niveau des directions du Commerce de wilaya.
« Le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations informe l’ensemble des opérateurs économiques activant dans le secteur de l’importation destinée à la revente en l’état, titulaires d’une attestation de conformité aux conditions et modalités requises pour exercer l’activité d’importation de matières premières, de produits et de marchandises destinés à la revente en l’état, en cours de validité, qu’ils sont tenus de respecter les dispositions de l’article 15 du cahier des charges, conformément aux dispositions du décret exécutif n 21-94 du 9 mars 2021, modifiant et complétant le décret exécutif n 05-45 du 30 novembre 2005 », précise le document.
Ledit décret fixe les modalités d’exercice des activités d’importation de matières premières, de produits et de marchandises destinés à la revente en l’état, rappelle le ministère, invitant les opérateurs concernés à « déposer le programme annuel prévisionnel d’importation pour l’exercice 2023, sous forme de tableaux en fonction des trimestres, annexés aux tableaux de ventes et de stocks de l’exercice 2022 ».
Les documents requis seront déposés exclusivement au niveau des directions locales du Commerce et de la Promotion des exportations territorialement compétentes, sous format papier et EXCEL sur CD, avant le 31 janvier 2023.
Passée cette date, aucun dossier déposé en retard ne sera pas accepté, précise le communiqué, qui relève que les dossiers déposés au niveau central ou au niveau des directions régionales du Commerce ne sont pas acceptés.
Augmentation exponentielle des prix
Il faut signaler que les produits d’importation se sont raréfiés depuis la fin de l’année dernière, entrainant une hausse exponentielle de leurs prix. Les consommateurs ont en effet remarqué que la hausse des prix dépasse parfois le double, voire le triple pour certains produits de consommation courante.
Même les produits fabriqués localement ont suivi la tendance. Les fromages et les autres produits laitiers, le café, les friandises et autres sucreries ont vu leur prix s’envoler de manière inquiétante. Les citoyens qui vivent avec dépit cette situation inédite ne savent plus à quel saint se vouer.
La raréfaction des produits importés et la hausse de leurs prix intervient en concomitance avec l’augmentation des prix des fruits et légumes. Les agrumes et les pommes de production locales s’affichent à des tarifs hors de portée des bourses moyennes alors que les viandes, exception faite du poulet et, bizarrement, du poisson, qui ont connu une baisse notable.