La filière du riz au Mali a connu ces derniers temps une ascension fulgurante en se classant 2ème derrière le Nigeria avec une production record de plus de 2 millions de tonnes contre plus de 3 millions pour le Nigeria. Ce résultat, explique-t-on, est le fruit des efforts consentis par le gouvernement et les partenaires en faveur du développement de la riziculture.
Lors de la 5è édition de la journée nationale du riz, qui a ouvert ses portes le 7 décembre dernier, à Bamako, il a été fait état du rôle « primordial » de l’interprofession de la filière riz. Malgré son jeune âge, cette dernière s’est imposée comme un acteur incontournable en s’attaquant aux maux qui minent la profession rizicole à savoir l’organisation des acteurs, la recherche et la stabilisation des marchés.
Créée le 23 mars 2016, l’interprofession filière Riz au Mali est une organisation agricole à caractère associatif, apolitique et non confessionnelle. Elle a comme missions, en collaboration avec l’État, la consolidation des acquis de la filière riz du Mali, son optimisation et la rentabilisation des entreprises de production, de transformatio, et de commercialisation du riz et des produits dérivés.
Son président, M. Faliry Boly, regrette toutefois la hausse du prix de ce produit de base de l’alimentation des Maliens. Si le contexte mondial explique cette tension, cela n’empêche pas les producteurs de redoubler d’effort pour que les prix soient raisonnables sur le marché, afin que les producteurs tirent profit de leur travail et les transformateurs, commerçants et les transporteurs, soient dans leurs frais.