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Attaques terroristes au Burkina Faso : ferme condamnation de l’Algérie

L’Algérie a exprimé « sa pleine solidarité et compassion avec le gouvernement et le peuple burkinabé » en condamnant fermement l’attaque terroriste qui a visé un détachement de l’armée du Burkina Faso. Dans un communiqué rendu public ce lundi, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’Étranger indique que « L’Algérie condamne fermement l’attaque terroriste perpétrée, le 29 octobre 2022, qui a ciblé les forces armées burkinabé au Sud de Fada N’Gourma, à l’Est du Burkina Faso, faisant plusieurs victimes et des blessés ».

« En cette douloureuse circonstance, l’Algérie qui présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées, souhaite un prompt rétablissement aux blessés et réitère sa pleine solidarité et compassion avec le gouvernement et le peuple burkinabé », poursuit le communiqué.

« Face à ces attaques répétées, l’Algérie souligne la nécessité de mobiliser tous les moyens et de coordonner les efforts, au double plan régional et international, afin de venir à bout de ce fléau qui menace la sécurité, la stabilité et le développement des pays de la région », conclut le texte du ministère des Affaires étrangères.

Pour rappel, le 29 octobre dernier, quinze personnes -dont treize soldats- sont mortes dans une embuscade tendue par un groupe terroriste à une unité de l’armée Burkinabè. Dans un communiqué, l’état-major de l’armée Burkinabè a précisé que le détachement militaire de Natiaboani et un groupe de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été pris à partie par un groupe de terroristes alors qu’ils revenaient d’une mission de ravitaillement à Fada. Le communiqué précise que l’accrochage est intervenu à hauteur de la localité de Kikideni (province du Gourma, région de l’Est). « Les combats ont coûté la vie à 15 combattants dont 13 militaires et 2 VDP et fait 4 blessés (3 militaires et 1 VDP). 11 personnes encore recherchées », a ajouté le communiqué.

Le Burkina Faso fait face à une recrudescence d’attaques particulièrement meurtrières que les autorités attribuent aux « terroristes ». Le jeudi 27 octobre dernier, l’armée burkinabè a abattu cinq terroristes à Kongoussi suite à une action offensive contre un groupe de terroristes. Quatre jours auparavant, le 14e Régiment Interarmes de Djibo a subi une attaque meurtrière. Selon le bilan provisoire établi par l’état-major burkinabè, 10 militaires tombés au cours des combats et une cinquantaine ont été blessés. Au moins 18 corps de terroristes ont été dénombrés au cours des opérations de ratissage qui ont suivi l’accrochage.

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