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Mise en œuvre de l’Accord d’Alger : les Maliens entièrement favorables

L’Algérie a salué ce dimanche l’engagement des autorités maliennes et des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, d’œuvrer au succès de la mise en œuvre de cet accord.

Dans une déclaration, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger a indiqué que l’Algérie a pris note avec satisfaction de la tenue, du 1er au 5 août à Bamako, de la deuxième réunion décisionnelle de haut niveau à laquelle ont pris part le gouvernement malien et tous les mouvements signataires dudit accord.

L’Algérie a salué l’engagement des hautes autorités maliennes et des hauts dirigeants des mouvements signataires tel que démontré et renouvelé à l’occasion de cette réunion décisionnelle, d’œuvrer au succès du processus de mise en œuvre de cet accord, selon la déclaration du ministère.

« En sa qualité de pays voisin du Mali, de chef de file de la Médiation internationale et de président du Comité de suivi de l’accord, l’Algérie exprime son appréciation pour les décisions auxquelles a abouti cette réunion sur l’importante question du désarmement, démobilisation et réintégration des combattants et de la chaîne de commandement ainsi que sur les questions institutionnelles et constitutionnelles », ajoute-t-on de même source.

Et de poursuivre que ces avancées « ont le potentiel d’amorcer une nouvelle dynamique dans la relance du processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger que le contexte régional et international rend plus que jamais impérative ».

« Ainsi que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’a déclaré, au titre des responsabilités qu’elle assume au nom de la communauté internationale à l’égard du pays frère et voisin qu’est le Mali, l’Algérie a la volonté de soutenir les efforts que les parties maliennes déploient solidairement pour accélérer le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger en tant que composante essentielle de la transition en cours », souligne le ministère.

Et les consultations politiques algéro-maliennes prévues à l’occasion de la visite à Alger du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop, « s’inscrivent opportunément dans cette perspective », assure la même source.

Pour rappel, les travaux de la réunion décisionnelle de haut niveau des parties à l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, ont été clôturés par l’adoption d’un communiqué sanctionnant cinq jours d’un intense dialogue.

Pour une paix durable

Pour rappel, le 1er août dernier, lors de sa rencontre périodique avec la presse nationale, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a affirmé que le règlement des problèmes auxquels fait face le Mali passait par la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger : « Tant que l’accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger n’a pas été mis en œuvre, les problèmes auxquels est confronté le Mali perdureront, car le pourrissement de la situation est tel que n’importe qui s’arroge le droit de s’immiscer dans les affaires de ce pays ». Le président de la République a par ailleurs exprimé la disponibilité de l’Algérie à apporter son assistance matérielle et organiser des rencontres en Algérie ou au Mali entre belligérants maliens, rappelant que la volonté dont fait preuve l’Algérie à ce sujet, fait défaut pour bien d’autres pays.