Aïn Defla confirme sa vocation de wilaya agricole avec une récolte de plus de deux millions de quintaux de pomme de terre. Cette production non négligeable a été réalisée sur une superficie de 6 200 hectares, soit un rendement moyen de 320 quintaux à l’hectare.
Selon la direction des Services Agricoles (DSA), il a été produit 800.000 quintaux de pomme de terre de consommation avec un rendement de 400 quintaux à l’hectare. La superficie exploitée est de 1525 hectares.
Le chef de service des inspections phytosanitaires à la DSA, Haouès Benyoucef, a précisé que la la wilaya a produit pas moins de 1,4 millions de quintaux de pomme de terre de semence, avec un rendement de 300 quintaux à l’hectare. Ce rendement considéré comme « très bon » est dû aux précipitations enregistrées les mois de février, mars et avril dernier. Ces précipitations s’ajoutent au programme habituel d’irrigation des champs de pomme de terre à travers le territoire de la wilaya. Curant la présente saison agricole, la wilaya a bénéficié d’un volume de 29 millions M3 mobilisés à partir des barrages hydrauliques dont dispose Ain Defla.
À propos de la pomme de terre d’arrière-saison, le responsable de la DSA a fait savoir qu’une superficie de 6000 hectares a été prévue, indiquant que la semence produite localement est disponible et suffisante.
Par ailleurs, on apprend que des équipes de la DSA, du Centre national de contrôle et de certification des semences et des plants (Cncc) et Office national interprofessionnel mixte des légumes et des viandes (ONILEV), sont déjà à pied d’œuvre pour arrêter la quantité réelle stockée et s’assurer des conditions de stockage, assure-t-on.
Il faut dire que malgré l’apparition de foyers de mildiou sur certaines parcelles n’a pas influé sur le rendement. La maladie cryptogamique a été vite éliminée grâce aux traitements phytosanitaires lancés en temps opportun.
Rappelons enfin que la production de pomme de terre a quelque peu décliné dans la wilaya d’Aïn Defla. De nouvelles spéculations sont en vogue comme la production de salade notamment, qui accapare des milliers d’hectares de bonnes terres autrefois réservées à la culture de la pomme de terre.
L. C.