La problématique de l’héritage a toujours fait l’objet d’étude capitale de plusieurs recherches religieuses. La jurisprudence islamique a délimité les règles de succession afin de partager équitablement les biens du défunt. Cette démarche post-mortem s’effectue entre légataire et héritier par testament ou sans formalité particulière. Les modalités de partage sont précisées par la science du droit islamique « fiqh » qui s’inspire plus particulièrement du Coran afin d’expliciter les lois relatives à la succession. Dans cette veine, le patrimoine successoral est devenu actuellement une source de conflits sévissant au sein des familles qui bloquent le partage des biens. Ces litiges ne peuvent être réglés que par voie juridique pour permettre d’établir l’équilibre social et familial. Dans le but de bannir les préjugés sur la question de l’héritage en Islam, les juristes œuvrent constamment à légiférer des textes qui se fondent principalement sur la stabilité et l’immuabilité des règles afférentes à la répartition conformément au Saint Coran.
Nour-El-Houda Benderdouch
Université Hassiba Ben Bouali de Chlef