Le réalisateur algérien Anis Djaâd a annoncé la fin du tournage de son nouveau cout-métrage intitulé « La nuit d’Abed », tourné à Mostaganem et actuellement en phase de post-production. « La nuit d’Abed », traite d’un couple vivant dans un village reculé, qui attend la naissance, à hauts risques, de leur premier enfant, dont la survie dépend d’un médicament, en provenance d’Alger.
Porté par quatre comédiens, Abderrahmane Boudjemaa, Leila Touchi, Mohamed Takiret et Mohamed Mouffok, ce quatrième produit cinématographique de Anis Djaâd sortira bientôt, sous le label de la boite de production « RivollArt », avec la collaboration de l’Office national des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins (ONDA), et du quotidien « Horizons » entre autres.
Une fois de plus, Anis Djaâd, auteur des scénarios de toutes ses œuvres, revient dans un registre de néoréalisme social qu’il a choisi depuis son premier film en se positionnant comme « observateur de sa société et qui prend toujours le temps de développer ses sujets avec le recul approprié », se refusant de faire « un cinéma d’urgence » et ayant pour souci permanent d’atteindre un « cinéma humain qui crée le débat et l’échange au lieu d’un cinéma qui s’acharne à dénoncer en s’appuyant sur le cliché », avait-il déclaré.
Évoquant toutes les contraintes financières et logistiques rencontrées qui ont rendu difficile le processus de réalisation de ce nouveau court métrage, Anis Djaâd a tenu à saluer l' »obstination » et le « professionnalisme » des équipes technique et artistique qui ont affiché « leur entière disponibilité » à prendre part à ce projet.
Journaliste, scénariste et réalisateur, Anis Djaâd a signé son premier court métrage, « Le hublot » en 2012, suivi en 2014 de « Passage à niveau » puis, « Le voyage de Keltoum » en 2016 et « La vie d’après » (2021), son premier long métrage.
Anis Djaâd est également l’auteur de deux romans, « L’odeur du violon » et « Matins parisiens ».