L’Aïd el Adha, plus connu sous le nom de « Elaïd lekbir » en Algérie, sera célébré le 9 ou le 10 juillet prochain. Cette fête religieuse, la plus importante pour les musulmans, est marquée par le rituel du sacrifice de mouton.
À l’approche de ce rendez-vous cultuel, le ministre de commerce et de le protection les exportations, Kamel Rezig, a instruit les cadres de son secteur d’organiser les marchés de le « rahma » spécialement dédiés à la vente de bétail, a indiqué ce vendredi, 20 mai 2022, un communiqué de ministère de commerce.
« Le ministre de commerce et de le promotion les exportations, Kamel Rezig, a instruit les cadres de son secteur concernant l’ouverture et l’organisation de marchés de le rahma à travers le territoire national dédiés à la vente de bétail en coordination avec les services concernés, et ce, en prévision de la célébration de l’aïd el-adha », indique le communiqué.
Le même texte précise ceci : « Le ministre de commerce, Kamel Rezig, a instruit cette nouvelle mesure au cours de la réunion de coordination qu’il a présidé ce vendredi 19 mai, en visioconférence, en présence les cadres centraux de ministère et les directeurs de commerce régionaux de wilayas ».
Pour les Algériens, la crainte est de voir encore une fois les prix du mouton grimper. Déjà, on parle d’augmentations dépassant les 12 000 DA, portant le prix d’un mouton « moyen » à 70 000 DA. Cette hausse des prix est due à plusieurs facteurs dont l’augmentation de certains facteurs de production comme les traitements vétérinaires et certains aliments importés.
Il n’empêche que ces augmentations ne vont pas trop influer sur le comportement atavique des Algériens, certains ayant l’habitude de se saigner aux quatre veines pour acquérir leur bélier.
A l’affût des bonnes affaires, les commerçants ont déjà ressorti leurs stocks de couteaux et assortiments comme les barbecues et autres packs de charbon de bois alors que les rémouleurs ont commencé à se positionner à l’entrée des souks.
L. C.