Plus 1 200 décideurs et 100 entreprises exposantes, issus de plus de 20 pays d’Afrique et du monde entier, se réuniront à Alger à l’occasion du Digital African Summit, qui se déroulera du 31 mai au 02 juin 2022 au Centre international des conférences (CIC).
Organisé par le Groupement Algérien des Acteurs du Numérique (GAAN) avec le soutien du groupe Télécom Algérie (GTA) et parrainé par les ministères de la Poste et des Télécommunications, de la Numérisation et des Statistiques et le ministère délégué auprès du Premier ministère chargé de l’Économie de la Connaissance et des Startups, le Digital African Summit s’appuie sur les neuf éditions consécutives de l’Algeria 2.0, un événement incontournable du secteur des TIC qui se réinvente avec de nouvelles ambitions continentales, pour faire d’Alger la capitale africaine de l’innovation et de l’entrepreneuriat.
Cet événement de grande envergure se déroulera dans un contexte marqué par un essor sans précédent de l’innovation digitale et l’entrepreneuriat en Afrique. En 2021, plus de 2 milliards de dollars ont été levés par 564 startups. Le montant a triplé tandis que le nombre de startups a augmenté de 42.1% par rapport à 2020. Le Nigeria, l’Égypte, l’Afrique du Sud et le Kenya se sont accaparés la part du lion.
L’Algérie qui a commencé à opérer sa mue numérique grâce à une panoplie de mesures (la création de fonds d’investissement, des exonérations fiscales, un allégement des procédures administratives et des incitations au développement numérique), souhaite marquer de son empreinte la transformation numérique de l’Afrique en apportant sa pierre à l’édifice.
A travers cet événement de dimension continentale, le Digital African Summit ambitionne de renforcer les synergies, en réunissant à Alger, en l’espace de 3 jours, pas moins de 1 200 décideurs, 100 entreprises dont 22 startups, des petits comme des acteurs géants de la tech, des startups, des entreprises de capital risque, des délégations économiques et des personnalités politiques de plus de 20 pays d’Afrique et du monde entier. Seront également présents le Ministre de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki, le ministre de la Numérisation et des Statistiques, Hocine Cherhabil, le Ministre délégué auprès du Premier ministère chargé de l’économie de la connaissance et des Startups, Yacine El-Mahdi Oualid , S.E. Prof. Mohamed Belhocine Commissaire à l’Éducation, les Sciences, et Technologies et l’Innovation au sein de l’Union Africaine, M. Isaac Gnamba-Yao Président de l’Union Postale Universelle et M. Antoine Ngom Président de l’association des opérateurs TIC du Sénégal (OPTIC) avec d’autres personnalités du continent africain.
Un programme consistant
60 conférences, des workshops, une immersion intensive dans l’écosystème numérique africain, des rencontres B2B, des afterworks et des sessions de networking.
Selon Bachir Tadjeddine, président du Groupement Algérien des Acteurs du Numérique (GAAN), : “ Le vecteur du digital est une extraordinaire opportunité de développement pour l’Afrique, qui voit naître de nouvelles perspectives, mais aussi de nouveaux défis. The Digital African Summit sera l’occasion idéale pour regrouper les acteurs des pays africains pour envisager ensemble l’édification de projets futuristes sur le continent et ailleurs dans le monde”.
Pour rappel, le Groupement Algérien des Acteurs du Numérique (GAAN) a été lancé en Janvier 2020 par un groupe d’entreprises algériennes œuvrant dans le domaine du numérique. Il réunit aujourd’hui quelques 500 adhérents et plus de 6000 sympathisants autour de 4 objectifs majeurs : fédérer, grandir, rayonner et transformer.
Toute stratégie devant reposer sur des données terrains fiables, le GAAN se positionne en trait d’union entre les acteurs et les décideurs du numérique en étant le porte-voix des premiers et une fenêtre sur l’évolution de l’écosystème numérique algérien pour les seconds.
Apolitique, le GAAN est une structure totalement indépendante des organes de l’État et ouverte à toute entité qu’elle soit physique ou morale pouvant contribuer à l’émergence d’une économie numérique forte.