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Des « volontaires » européens pour l’Ukraine

« Des centaines de Suédois voudraient se battre pour la brigade internationale ukrainienne ». Jeudi, les premiers volontaires devraient la rejoindre, précise le coordinateur suédois du groupe, un certain Anders Östlund, cité par le quotidien conservateur suédois Svenska Dagbladet. Dans un tweet, le même Östlund a précisé que « La Légion Étrangère en Ukraine va devenir vigoureuse et puissante ».

Dimanche dernier, la première ministre danoise, Mette Frederiksen, a déclaré que son gouvernement laissera les volontaires rejoindre les brigades internationales qu’entend former l’Ukraine pour combattre l’invasion russe. « C’est un choix que tout un chacun peut faire. Cela vaut bien sûr pour tous les Ukrainiens qui habitent ici, mais aussi pour d’autres qui pensent qu’ils peuvent contribuer directement au conflit », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.

« Notre analyse, c’est qu’il n’y a rien à première vue faisant obstacle juridique à ce que quelqu’un se rende en Ukraine pour participer au conflit, bien entendu du côté ukrainien », a affirmé la dirigeante danoise.

Depuis Paris, un convoi de volontaires ukrainiens est parti, mardi soir, en direction de l’Ukraine. Certains partent prendre les armes, d’autres rejoignent leur famille restée en Ukraine. Ce convoi sert également de ravitaillement pour l’armée ukrainienne en matériel médical, nourriture et « équipements divers ».

Par ailleurs, Une dizaine de légionnaires ukrainiens ont été interceptés, mardi soir, à Paris, alors qu’ils s’apprêtaient à prendre un bus pour partir combattre en Ukraine. En tant qu’engagés dans l’armée française, donc sous contrat, ils peuvent être considérés comme déserteurs, malgré les circonstances de la guerre en Ukraine. Ces légionnaires étaient toutefois, selon les premiers éléments de l’enquête, en permission. Ils doivent être entendus dans les prochaines heures par leur hiérarchie pour en savoir davantage quant à leurs motivations.

Dans nombre d’autres pays européens où prévaut un fort sentiment anti-russe, des convois de « volontaires » se sont formés pour rejoindre l’armée de Kiew et les milices nationalistes ukrainiennes.