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Concours de doctorat et tests Covid-19 : les candidats pénalisés ?

Des centaines de candidats participeront aux concours d’accès à la formation de troisième cycle (doctorat LMD) au titre de l’année universitaire 2021-2022, prévus entre le 20 février et le 20 mars prochain. Mais pour ce faire, ils sont dans l’obligation de subir le test PCR ou le test antigénique pour qu’ils soient autorisés à concourir. Une décision qui n’est pas du goût des concernés.

Comme il n’est de secret pour personne, les universités, les écoles nationales supérieures et les centres universitaires à travers le pays, organiseront des concours d’accès à la formation de troisième cycle (doctorat LMD) à partir du 20 février 2022. L’opération prendra fin le 20 mars prochain. Selon les statistiques, plus de 50 0000 postulants ont déposé leur candidature via la plateforme « PROGRES », ils auront à passer l’examen dans de différents établissements selon les directives du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Autrement dit, les candidats ont le droit de passer leur examen d’accès à la formation dans quatre universités ou centres universitaires de leur choix. Cela dit, ce qui préoccupe lesdits candidats, c’est l’exigence d’effectuer le test Covid-19 imposée par le ministère, test sans lequel le candidat sera automatiquement exclu et sa candidature rejetée.

Certes, la mesure est salutaire du moment qu’elle contribue à endiguer la propagation de la maladie. Néanmoins, la cherté du test demeure hors de portée de la majorité sinon de la totalité des étudiants qui aspirent au titre. De surcroît, les prétendants se plaignent de la cherté et l’indisponibilité du dit test au niveau des centres de santé.

La nouvelle mesure à laquelle s’ajoutent les frais de déplacement, d’hébergement et de restauration n’est pas pour rassurer les candidats en particulier ceux qui auront à passer le concours dans plusieurs établissements universitaires.

Selon les dires des uns et des autres, certains vont boycotter le concours. D’autres sollicitent l’intervention de qui de droit pour annuler cette mesure ou, à tout le moins, se faire dépister au niveau de l’université hôte du concours.

D’ici la programmation du premier concours, la tutelle devra revoir sa copie afin d’offrir à tout un chacun la chance de passer le concours.

Abdelkader Ham