L'Algérie de plus près

2000 ha de terre inexploités à Sendjas et Harchoune  

  

Au moment où le pays a besoin de valoriser tout son potentiel agricole pour assurer au moins une partie des besoins alimentaires de la population qui ne cesse d’augmenter, il se trouve de grandes superficies de terres cultivables qui demeurent en jachère et donc non exploitées. Selon nos investigations, il existe environ une superficie de 2000 hectares que se partagent les communes de Sendjas et Harchoune qui demeure inexploitée à ce jour.

Pour en savoir davantage sur cette situation anachronique et pour le moins antiéconomique, nous avons pris attache avec la direction des Services Agricoles de Chlef. Au niveau de cette dernière, on nous a expliqué que les 2000 ha en question ne sont pas exploités de manière rationnelle et optimale à cause de l’absence d’un réseau d’irrigation à partir du barrage d’Oued Fodda. On nous assure aussi que la nappe phréatique est pratiquement à sec. Autrement, l’eau est introuvable, nous informe-t-on. Un de nos interlocuteurs a cependant souligné qu’une étude technique concernant l’exploitation de ces 2000 ha est achevée et qu’elle se trouve au niveau de la direction des Ressources en eau. La même personne a expliqué que sur cette superficie importante de terres fertiles, on pourrait produire des céréales, des légumes secs voire des agrumes « pour peu qu’elles soient alimentées en eau ». La question qui se pose aujourd’hui est de savoir à quand la prise en charge de ces terres qui donneront sans aucun doute une production agricole satisfaisante et donc un plus pour l’économie de la wilaya et du pays ?

Bencherki Otsmane