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Malik Aït Si Ameur, le nouveau président de l’APC d’El Karimia :

« Nous avons donné des promesses et nous comptons les réaliser »

En fin et après un long suspens bourré de rumeurs les habitants de la commune d’El Karimia ont pu reconnaître le nom leur maire. Il s’agit en l’occurrence de M. Malik Ait Si Ameur. D’ailleurs, il n’était pas étrange pour la plupart des citoyens de cette commune d’entendre cette nouvelle puisque l’actuel maire est l’un des candidats préférés lors de la compagne électorale.

Le nouveau locataire de la mairie d’El Karimia, dans la wilaya de Chlef, est quadragénaire ; il est assistant d’huissier de justice, il a pu gagner la confiance de ses pairs au sein du parti FLN qui l’ont proposé comme candidat aux dernières élections locales. Il convient de noter que les urnes à El Karimia, à l’issue du scrutin du 27 novembre dernier, ont donné les résultats suivants : FLN (5 sièges avec 1 921 voix) ; RND (4 sièges avec 1 495), Parti El Ahrar (4 sièges avec 1275 voix), Saout Echaab (3 sièges avec 1177), MSP (2 sièges avec 619 voix) et enfin la liste indépendante El Amel (1 siège avec 517 voix).

L’installation du nouveau président de l’assemblée communale a connu un retard à l’instar de la plupart des communes à travers la wilaya de Chlef pour diverses raisons. À El Karimia, la cérémonie d’installation s’est déroulée de manière sereine et calme, voire dans une atmosphère de liesse pour les partisans du nouveau maire.

À une question sur les actions qu’il entend mener en urgence ou en priorité, M. Ait Si Ameur a répondu ainsi : « Comme vous le savez, nous avons hérité d’une situation catastrophique dans plusieurs domaines, notre commune a enregistré des dysfonctionnements sur divers plans entre autres, la santé, les services vitaux à fournir aux citoyens, l’accroissement du taux de chômage etc. Nous allons entamer notre mission en commençant par régler le problème des fuites d’eau potable causé par la vétusté des canalisations, qui a engendré la dégradation de la voirie, nous espérons la renouveler le plus vite possible en même que la réhabilitation des routes. La deuxième chose à faire, c’est d’assurer le nettoyage des rues et l’enlèvement régulier des ordures ménagères tout en luttant contre les décharges sauvages à travers la commune ».

La station d’essence, l’hygiène et tout le reste

Cependant, a indiqué le maire, « pour faire face à ce phénomène, il nous faut au moins trois équipes de travailleurs, ne nous disposons que de deux équipes pour l’instant, ce qui rend la chose difficile ». Et de souligner que d’autres agents communaux seront recrutés dans les plus brefs délais.

Le troisième sujet celui qui a fait couler beaucoup d’encre est c’est le problème de la station d’essence. Dans ce sens, le maire s’engage à trouver une solution fiable à ce sujet pour soulager les automobilistes des longs et coûteux déplacements vers les autres villes de la région.

« Autres points qui méritent d’être traités dans l’urgence, la restauration dans certaines écoles primaires où nos enfants prennent des repas froids à l’image de l’école de Bessakra », a rappelé M. Aït Si Ameur non sans relever que les priorités sont déjà connues par les citoyens qui ont suivi de près la campagne électorale. « Nous avons donné des promesses et nous comptons les réaliser », a-t-il répété.  

Le maire d’El Karimia a profité de cet entretien pour remercier les gens qui lui ont fait confiance. Il a aussi lancé, par le biais du journal Le Chélif, un appel à la société civile d’El Karimia, notamment les différentes associations et les comités de quartier, pour prêter mainforte aux élus, surtout lors des campagnes de nettoyage à travers la ville et ses alentours.

« L’aide et le soutien de la population sont requis pour faire actionner la roue du développement, son implication est indispensable pour améliorer le cadre de vie des citoyens aussi bien dans les quartiers de la ville que dans les hameaux de la campagne », a conclu M. Aït Si Ameur.

Mostefa Mostefaï