Pandémie du Corona virus à Chlef et règles de sécurité
Si une partie de la population à Chlef est bien consciente des dangers véhiculés par la propagation du virus, une autre partie donne l’impression de pas être concernée par l’épidémie et continue de vivre, sans prendre de précautions, comme si elle était immunisée contre ce dangereux virus.
La porte d’entrée est verrouillée depuis plus d’une semaine à double tour et les enfants sont interdits de sortir. Il y a des provisions et des légumes pour toute la semaine. Lorsqu’il nous arrive de sortir pour différents besoins, nous le faisons en voiture et c’est l’occasion pour les enfants de s’y entasser pour respirer un bol d’air frais. Première surprise, à Chorfa, il y a des gens dehors, parfois par groupe de trois, d’autre sont à quatre alors que la règle interdit plus de deux. A la boulangerie de la cité, les gens se bousculent au niveau du comptoir, mettant leur vie et celle des autres en danger. L’on a vraiment l’impression de vivre dans un autre monde. Au marché de fruits et de légumes, le gens ne prennent aucune précaution et ne respectent pas la distance règlementaire, que ce soit lors des déplacements ou des achats. Quant aux vendeurs, ce sont les mêmes qui servent et qui encaissent la monnaie. Ce sont donc les mêmes mains qui servent, qui empaquètent la marchandise, qui encaissent la monnaie et qui vous servent. Que Dieu nous vienne en aide et nous préserve, par ce que si le virus se propageait à Chlef, il n’y a aucun moyen de s’en protéger.
En effet, il faudrait que les précautions élémentaires soient prises et que les vendeurs soient au nombre de deux, l’un pour servir la marchandise et le second pour la monnaie. Il faudrait également que les citoyens respectent la distance règlementaire et surtout, s’ils n’ont rien à faire dehors, se confiner chez soi. L’on a tous un être cher, grand père ou grand-mère, un père ou une mère, des enfants à protéger, alors ayez le geste qu’il faut et respectez les consignes de sécurité, après il sera trop tard, et les regrets ne serviront à rien.
Ahmed Chérifi