L'Algérie de plus près

« La Pieuvre » de Salima Mimoune : un roman qui vous happe !

C’est incroyable le destin, c’est un titre qui m’a capté au Sila, en allant au stand de Nadia Sebkhi. Comment me diriez-vous au milieu de milliers de livres exposés dans les stands ? Je ne saurai vous répondre, j’ai aimé le titre et la couverture, j’ai lu le résumé j’ai parlé à l’auteur et je devais revenir pour l’acheter et me le faire dédicacer.
Je suis repassée mais elle n’était plus là, tout simplement ce n’était pas écrit ce jour-là.
C’est au salon de Boudjima que M. Laïb, le directeur de la maison d’édition « Les Presses du Chélif » me l’a offert avec d’autres romans qu’il a édités connaissant ma passion pour la lecture.
J’ignorais que « La Pieuvre » avait été édité par son entreprise, et là je l’ai revu ce livre qui m’a fasciné avant de le lire et j’en étais ravie.
Mais le destin est sournois en revenant sur Alger j’ai oublié le lot de livre chez un ami écrivain dans sa voiture et ce n’est que Samedi que je l’ai récupéré.
Ce fût pour moi comme une poupée qu’une petite fille attendait depuis longtemps.
Installée dans la voiture j’ai commencé à le lire.
Et je l’ai terminé il y a à peine quelques secondes.
Que vous dire chère Salima, j’ai été happée par l’histoire, tes mots percutants, crus, doux, tendres, méchants, ont sonné dans mon âme tout au long de la lecture en fonction de tes personnages ta plume varie de ton, pour nous imprégner de tes messages profonds et si importants.
J’étais dedans avec ce formidable papa, et ses filles Yousra, Yasmine, Farida et Naima.
Un papa fier de ses filles, digne et brave contre les coulisses d’une société hypocrite, envieuse et vile.
J’ai adoré tes textes élégants et poétiques en italique. J’ai adoré Bachir l’enseignant bien veillant tolérant à l’écoute de ses élèves, et la douceur de Yasmine, sa bien-aimée. Cette sœur qui protège Yousra et qui essaye de lui expliquer la vie.
J’ai eu beaucoup de respect pour la brave Hedda, la tata qui a veillé sur les filles comme leur propre mère.
Que dire, j’ai souri, j’ai ri de cet amour innocent entre deux adolescents profondément amoureux Yanis et Yousra cette rousse rebelle détestée, jalousée, désirée car elle était belle et brillante dans ses études.
J’ai adoré la fluidité et magie de ta plume qui m’a emportée, fait voyager dans une époque que je connais fort bien.
Un roman émouvant qui parle d’une tranche de vie, qui nous rappelle combien la rumeur est mortelle, combien la jalousie et cupidité sont un poison qu’utilise des gens pervers pour détruire des personnes heureuses.
Merci, un livre que je recommande, un livre dont je me suis attachée et que je relirai avec grand plaisir.
Merci à M. Laïb pour ces actions culturelles et pour ce merveilleux cadeau.

Fella Andaloussia

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *