L'Algérie de plus près

Modernisation des transports et des équipements publics : Implication totale l’Etat

Depuis le recouvrement de l’indépendance, l’État a engagé une politique ambitieuse de réalisation de réseaux routiers et ferroviaires, axant notamment son effort sur les régions sous-équipées. D’importants programmes de développement et de projets structurants ont vu le jour au fil des ans et ce, pour construire une économie nationale ayant des retombées positives sur la vie quotidienne des citoyens.

L’Algérie ne disposait au début des années 1960 que d’un réseau limité de routes, de chemins de fer, d’infrastructures de base, réalisées principalement dans les zones occupées par les colons, alors que la population algérienne vivait dans le dénouement et l’isolement total.   

Dans l’objectif de rattraper le retard accumulé, après 132 ans d’occupation française, et pour répondre aux besoins de mobilité des personnes et des biens, les pouvoirs publics ont accordé une attention particulière à ces deux secteurs en les dotant de départements ministériels exclusifs.

Il serait difficile de dresser un bilan exhaustif et d’énumérer tous les projets achevés ou en cours de concrétisation à travers le territoire national dans ces domaines, mais un survol des principales infrastructures permet de constater l’importance de ces réalisations.

Dans le domaine des travaux publics plus particulièrement, le pays a vu la réalisation d’une autoroute reliant l’Est à l’Ouest sur une longueur de plus de 1200 km, de nombreuses rocades, de routes nationales, de voies express, de pénétrantes et de bretelles.

Ces infrastructures routières ont permis de disposer de l’un des plus importants réseaux en Afrique, avec une longueur totale estimée à plus de 110.000 km, alors qu’au lendemain de l’indépendance, il était constitué de 73.000 km de routes dont seulement 18.000 km revêtus.

Des infrastructures portuaires imposantes

L’effort consenti en matière d’investissement dans les infrastructures portuaires a permis aussi à l’Algérie de disposer de 10 grands ports commerciaux, de trois ports pétroliers ainsi que de 45 ports de plaisance et de pêche.

Le pays possède, également, une flotte maritime composée de 14 gros navires de transports de marchandises (dont deux appartenant au privé national) et 3 navires de transports de voyageurs, ainsi qu’une société de maintenance et de réparation navale. L’État envisage la constitution d’une flotte de 25 gros navires de transports de marchandises. À cela s’ajoute une flotte non négligeable de tankers et de méthaniers.

Depuis le recouvrement de l’indépendance, le pays a construit, durant les six décennies d’indépendance, 36 aéroports, dont 20 exploités pour le transport international et 16 pour le transport domestique. Le nombre d’avions acquis avoisine, quant à lui, les 70 appareils répartis entre les deux compagnies nationales Air Algérie (55) et Tassili Airlines (15).

Des retombées socio-économiques considérables

Le chemin de fer n’est pas en reste de cette dynamique de développement, avec un réseau total de 4.498 km couvrant 30 wilayas et englobant le transport de personnes et de marchandises. Il constitue lui aussi le plus important et le plus moderne réseau du continent africain.

Le programme ferroviaire tracé par l’État ambitionne d’atteindre, dans les prochaines années, un linéaire global de 9.000 km, et ce, en vue de relier les régions Nord du pays à celles du Grand Sud.

Par ailleurs, dans le cadre de la modernisation des transports ferroviaires, des projets ont été engagés pour l’électrification du réseau de manière à améliorer les conditions de voyage, de réduire la pollution et le bruit généré par la circulation des trains.

L’offre de transport par rail s’était renforcée, également, durant les dernières années, par la réalisation de lignes de tramways dans plusieurs villes du pays (Alger, Oran, Constantine, Sétif, Mostaganem, Sidi Bel Abbès, Ouargla), de lignes du métro d’Alger, ainsi que d’autres modes de transport tels que les téléphériques. 

L’ensemble de ces projets ont eu des retombées socio-économiques considérables sur le pays, contribuant notamment à l’amélioration des conditions de circulation, à la croissance de l’activité économique et à l’attractivité du pays sur le plan touristique.

L’ensemble de ces projets a permis le désenclavement des différentes régions isolées, une meilleure valorisation des richesses naturelles locales et nationales, mais aussi la création d’emplois et l’amélioration des conditions de vie des populations.

La stratégie adoptée par l’État dans ces domaines a donné ses fruits, à travers le nombre croissant de personnes qui utilisent quotidiennement liaisons ferroviaires, routières, aériennes et maritimes.

Les pouvoirs publics et les sociétés d’exploitation de ces réseaux œuvrent actuellement à améliorer davantage la qualité de service, la numérisation de l’ensemble des services, à consacrer l’interconnexion des différents modes de transport, ainsi que la prise en charge des besoins logistiques des opérateurs économiques.

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